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À l’époque nous étions riches
Libres comme l’air dans les bois ou dans les friches

Nous vivions pourtant avec peu
Cependant nous étions bien heureux

Et puis est arrivé cet étrange et odieux virus
Un parmi tant d’autres juste un de plus

Adieu semblant de liberté aseptisée
Pauvres encore plus pauvres et morts par milliers

À qui la faute
Si ce n’est la notre

J’espère cependant qu’un jour viendra
Où le monde enfin changera

Le jour d’après où tous nous serons riches
Libres comme l’air dans les bois ou dans les friches…

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